La perle Akoya
L’huître pinctada fucuta martensii qui produit la perle Akoya n’est plus cultivée exclusivement au Japon. La Chine produit une grande partie des petites perles de 2 à 7 mm. A partir de 7 mm et jusqu’à son diamètre maximum, 11.5 mm, l’Akoya est encore majoritairement japonaise mais l’offre a sensiblement diminué pour une question de rentabilité mais aussi pour des problèmes de production liés à la pollution de l’eau et aux maladies inhérentes.
Diamètre
Une perle de plus de 7 mm de diamètre est trop grosse pour être supportée par l’huître Akoya, ce qui la fait mourir. Le processus de croissance de la perle s’interrompt et l’huître ne peut pas être cultivée une seconde fois ni a fortiori une troisième fois. Les perles Akoya d’un diamètre supérieur à 8 mm sont donc rares et plus chères. Un collier de perle de 7 à 7.5 mm de diamètre est 2,5 fois moins cher qu’un collier de perles de 8 à 8.5 mm à qualité de perles égale.
La couleur
Perle blanche avec reflets argent ou rosé ou blanc crème. En France, la plus prisée est le blanc rosé, en Italie le blanc neige est plus recherché.
La forme
Les perles Akoya à amorce minérale sont sphériques notamment comparées aux perles d’eau douce à amorce organique.
Défauts de surface
La perle est naturelle, elle présente souvent des imperfections de surface. Ces imperfections ou piqûres ont une incidence sur le prix des perles (voir nomenclature). Les perles très marquées (tonnelées) présentant de nombreux et profonds défauts sont appelées perles baroques.
Le lustre
Le lustre qualifie la brillance de la perle. Les perles Akoya ont un lustre particulièrement vif, plus vif que celui des perles d’eau douce.
L’orient
L’orient d’une perle qualifie la vibration colorée qui apparaît lorsque l’on fait tourner la perle dans la lumière. Une perle qui a un orient profond donnera le sentiment de présenter une couche translucide sur sa surface…
Codification (utilisée également pour les perles d’eau douce)
AAA. Perles de très haute qualité pratiquement parfaite, 95 % de la surface de la perle au minimum n’a pas de défaut visible, le lustre est très élevé.
AA+. Perles de haute qualité, 85 % de la surface de la perle est sans défaut, lustre élevé.
AA. Perles de qualité, 75 % de la surface sans défaut, le lustre reste élevé.
A+. Le lustre reste élevé mais les défauts sont plus marqués même s’ils n’affectent pas plus de 25 % de la surface de la perle.
A. Défauts de surface comme pour l’A+, le lustre en moins.
Perle de Tahiti
La reine noire de l’archipel des Tuamotu
Dans les année 1960, Jean Domart, vétérinaire, adapte les techniques de culture japonaises à l’huître pinctada margaritifera. Robert Wan contribuera ensuite activement à faire reconnaître la perle grise.
La margaritifera peut atteindre 9 kg pour les plus gros spécimens. Elle produit des perles noires de taille importante qui peuvent atteindre un diamètre maximum de 21 mm.
La couleur de ces perles est en corrélation avec celle de la nacre de l’animal : toutes les nuances de gris, le plus souvent avec des reflets verts (peacock) mais aussi des reflets argentés, roses, pourpres, cuivres ou même bronzes. La couverture de la nacre est contrôlée par radiographie, un minimum de couverture de 0.8 mm autorise son exportation. Cela impose un temps de croissance d’au moins 18 mois. La perle de Tahiti est une perle solide, qui résiste à l’épreuve du temps.
Le critère de qualité le plus important pour la perle de Tahiti est sans conteste son lustre car sans brillance cette perle ne présente que peu d’intérêt.
Perle des Mers du Sud
C’est la perle la plus grosse, avec un beau lustre d’aspect satiné, résistante à l’épreuve du temps grâce à une épaisseur de couverture de 2 à 6 mm contre 0.35 à 0.7 mm pour l’Akoya.
Elle est produite par les Pinctada Maxima qui peuvent atteindre 30 cm de diamètre. Les perles sont soit gold soit silver en correspondance avec la couleur de son bord externe.
Les perles, de 9 et 20 mm, sont en moyenne de 13 mm. Cette taille est due à la taille de l’animal, la qualité des eaux riches en plancton et d’une température élevée, qui stimule une croissance rapide. La culture, qui se situe entre la côte Nord Ouest de l’Australie (ville de Broome), les Philippines et l’Indonésie, se déroule sur un minimum de deux ans avant d’effectuer la moisson contre 9 à 16 mois pour les Akoya.
Les critères d’évaluation sont identiques à ceux de l’Akoya, en revanche elles sont rarement parfaitement rondes (on peut mettre des années à constituer un rang rond et homogène en couleur). Enfin, n’étant jamais repolies à la différence des Akoya, elles présentent souvent des imperfections de surface qui participent au charme naturel de la « reine » des perles de culture…
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